Source de la photo : https://news.un.org/fr/ |
Faisant
face à deux situations complexes qui mettent en danger les vies humaines à
l’Est de la République Démocratique du
Congo, la population de cette région se retrouve en perte d’espoir progressive
suite aux multiples atrocités traversées.
Soucieux
d’apporter une solution préventive aux décès des personnes suite à la maladie
de Mpox qui attaque le peuple kivutiens depuis 2022, l’UNICEF a donné aux
provinces du Nord et Sud-kivu ainsi l’Ituri 80 milles doses de vaccins contre cette maladie. (me semble IMPOSSIBLE Les vaccins ne se
mesurent pas au poids.)
Dans
la ville volcanique de Goma à l’Est du pays, une campagne de vaccination de la
population contre la Mpox a été lancée ce samedi 05 octobre, visant à immuniser
48 000 personnes.
Selon
radio Okapi, « le directeur de cabinet du ministre de la Santé a officiellement
lancé cette campagne en présence des autorités sanitaires locales, avec
l'espoir de briser la chaîne de transmission du virus de la variole du singe
(Mpox). Cette campagne se concentrera d’abord sur les zones les plus touchées
de la province du Nord-Kivu, à savoir Goma, Karisimbi et Nyiragongo, du 7 au 10
octobre »
Pendant
ce temps au Sud-Kivu, une rumeur circule selon laquelle Monsieur Bill Gates à
travers sa Fondation Bill & Melinda Gates essayerait de financer la
donation d’un mauvais vaccin à la population de l’Est pour des fins non encore connues.
Cette information qui se repend déjà à petit feu se présente comme une menace pour
l’acceptation du vaccin de Mpox par plusieurs citoyens de la ville de Bukavu et
des territoires du Sud-Kivu.
D’autre
part, la situation sécuritaire à l’Est de la RDC a fait objet des plusieurs
commentaires notamment à propos des discours de la Représentante spéciale du
Secrétaire général et Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies
pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) Mme Bintou
Keita le 30 septembre 2024 au Conseil de Sécurité des Nations Unies a souligné que
la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC s’est encore dégradée au cours
des derniers mois, et que l’intensification des violences des groupes armés est
due principalement à leurs coups de force pour s’emparer des zones
d’exploitation minière.
Pour
Huang Xia, envoyé spécial de l’ONU pour la région des Grands Lacs d'Afrique,
dans son exposé du mardi 8 octobre au même Conseil de sécurité, il a
affirmé que c’est la population civile qui continuera à payer le prix fort de
la guerre au quotidien : pertes humaines, violences sexuelles, problèmes de
santé et malnutrition dans les camps de déplacés »
Ces
deux interventions de ces grandes autorités de l’ONU ont été encouragées et
félicitées par les organisations de défense des droits humains œuvrant à l’Est
de la RDC, à l’exemple du Consortium des mouvements citoyens et groupe de
pressions réunis au sein du Bloc Uni pour le Développement du Congo (BUDC).
Source : Radio Okapi et
UNPress
https://press.un.org/fr/2024/cs15839.doc.htm)
Destin BYANDIKE pour Germes
d’Espérance.