vendredi 25 octobre 2024

NOUVELLES DU BURUNDI (Pays voisin de la République Démocratique du Congo (paix et cohésion sociale)

Photo tirée au centre Humura de Gitega qui héberge les survivantes des violences basées sur le genre lors de la visite de la Directrice régionale dudit centre (15/10/2024) au Burundi.

République du Burundi, plusieurs séances organisées par différentes organisations ont été à la une ce mois d’octobre avec comme but : le renforcement du climat de paix intercommunautaire entre les populations vivant dans la région des pays des grands lacs.

En effet, l’organisation La Bénevolecjia à travers son activité « collège tour » et « panels des citoyens » a réuni par vision conférence, différents acteurs dont les représentants des ministères, les autorités provinciales et communales ainsi que des administratifs du Burundi, RD. Congo, Rwanda et l’Ouganda avec comme thème « La polarisation identitaire et ses conséquences sur la cohésion sociale, confiance mutuelle et cohabitation pacifique entre les identités et nationalités des pays de la région des Grands lacs » afin de lutter contre la propagation des messages et discours de haine qui brisent le processus de paix entre les populations de cette espace.

Cette activité s’est déroulée à Bukavu, Goma (RDC), Rubavu (Rwanda), Kasese (Uganda), Cibitoke et Bubanza (Burundi). Anicet Saïd, chef de cabinet du gouvernement de la province de Cibitoke a salué les actions menées par les organisations humanitaires dans le cadre du renforcement de la paix et de la cohésion sociale dans la région des Pays de Grands Lacs.

En outre, le ministère de l’Intérieur du Burundi appelle à la contribution volontaire pour les élections de 2025. Cette campagne lancée depuis le 04 octobre suscite des polémiques dans les chefs de la population, poussant de nombreux observateurs à qualifier cet appel d’un moyen pour rançonner une population déjà dans un dénuement total suite aux mauvaises conditions de vie que traversent les Burundais.

Investir dans la petite enfance pour bâtir un capital humain solide tout au long de la  vie
                              Photo du 08/10/2023 (forum des femmes leaders) au Burundi

Tel est le thème du forum des femmes leaders lancé par le président Burundais Evariste Ndayishimiye le 08 octobre 2024 qui a connu la participation de plusieurs personnalités tant politiques, militaires que civiles.

Dans son message, la première Dame du Burundi et présidente de la Mission des premières Dames Africaines pour la paix, AFLPM (Africans First Ladies Peace Mission), a indiqué que le thème choisi cette année contient une vérité fondamentale : « C’est dans les premières années de la vie que se construisent les bases d’une existence épanouie. L’avenir du pays, du continent et du monde dépend des soins que nous accordons aux enfants dès leurs premiers jours ».

De son côté, la première Dame de la RDC, Mme Denise NYAKERU a signifié qu’investir dans la petite enfance, c’est investir dans l’avenir. Tout en précisant que « l’encadrement des enfants dès leurs premières années aboutira à un avenir où chaque enfant a la chance de s’épanouir et de contribuer pleinement à sa société », fin de citation.

Source :

-          BBC Afrique

-          Lwacu-Les voix du Burundi (média en ligne)

Destin BYANDIKE pour Germes d’Espérance.


jeudi 17 octobre 2024

RDC-Nord-Kivu, la Cours Pénale Internationale s’apprête à mener des enquêtes sur les crimes commis en RDC


Source photo : https://www.humanite.fr/  

Ce vendredi 11 octobre 2024, la Cour Pénale Internationale (CPI) a annoncé la réactivation des enquêtes sur les différents crimes de guerre commis en République Démocratique du Congo avec un accent particulier sur le Nord-Kivu, province situé à l’Est de la RD Congo.

Une partie du territoire se trouve entre les mains des rebelles du M23, présumés soutenus par Rwanda et le AFC  (Alliance Fleuve Congo) Corneille Nanga est l’ancien président de la Commission Electorale Nationale Indépendant en RDC qui a proclamé la victoire du président Felix Tshisekedi en 2023.

Cette nouvelle a été annoncée par le procureur de la CPI, monsieur Karim A.A. Khan KC.  Il a précisé que ses enquêtes concerneront les crimes relevant du Statut de Rome perpétrés dans cette région depuis janvier 2022.

Il rappelle que les enquêtes ne se limiteront pas uniquement à des parties spécifiques au conflit  incompréhensible) avec une insistance sur l'utilité du principe de complémentarité et la coopération avec les autorités congolaises pour assurer une justice efficace pour les victimes.

« Cette réactivation intervient dans un contexte où la RDC a intensifié ses efforts sur le plan judiciaire international, notamment avec l'affaire en cours devant la Cour de justice des États d'Afrique de l'Est, qui oppose Kinshasa à Kigali.

Le gouvernement congolais, par la voix de Samuel Mbemba, vice-ministre de la Justice, avait exprimé son mécontentement face à la lenteur des procédures de la CPI dans l'examen des crimes perpétrés à l'Est du pays, accusant le Rwanda de soutenir les exactions commises par le groupe armé M23 » affirme actualité.cd

Cependant, la campagne "CPI justice pour la RDC" lancée par le gouvernement congolais vise à mobiliser les ONG et la société civile en vue de soutenir les démarches judiciaires internationales, sous peine de sanctions. Le vice-ministre congolais de la justice, monsieur Mbemba, a averti que les ONG qui ne s’impliqueront pas dans cette campagne risquent d’être radiées, alors que le gouvernement se réjouit déjà de l'examen de sa requête contre le Rwanda devant la Cour de justice de l’EAC (East African Community).

De l’autre côté, c’est le ministre rwandais des affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, qui a alerté samedi 12 octobre 2024 sur l’attitude de son homologue congolais concernant  le refus de signer l’accord de paix visant à résoudre le conflit du M23 dans l'Est de la République Démocratique du Congo, qui a déjà provoqué le déplacement de plus de 1,7 million de personnes.

Plusieurs activistes des droits humains sous anonymat de Goma et Bukavu que nous avons contacté à ce sujet pensent que ses agitations risquent de briser complètements les relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali mais aussi d’endurcir la guerre au Nord-Kivu qui fait périr plusieurs citoyens congolais.

Destin BYANDIKE pour Germes d’Esperance.

vendredi 11 octobre 2024

Est de la RDC. La situation humanitaire et sécuritaire préoccupe les organisations des Nations Unies.


Source de la photo https://news.un.org/fr/

Faisant face à deux situations complexes qui mettent en danger les vies humaines à l’Est de la République Démocratique  du Congo, la population de cette région se retrouve en perte d’espoir progressive suite aux multiples atrocités traversées.

Soucieux d’apporter une solution préventive aux décès des personnes suite à la maladie de Mpox qui attaque le peuple kivutiens depuis 2022, l’UNICEF a donné aux provinces du Nord et Sud-kivu ainsi l’Ituri 80 milles doses de vaccins  contre cette maladie.  (me semble IMPOSSIBLE Les vaccins ne se mesurent pas au poids.)

Dans la ville volcanique de Goma à l’Est du pays, une campagne de vaccination de la population contre la Mpox a été lancée ce samedi 05 octobre, visant à immuniser 48 000 personnes.

Selon radio Okapi, « le directeur de cabinet du ministre de la Santé a officiellement lancé cette campagne en présence des autorités sanitaires locales, avec l'espoir de briser la chaîne de transmission du virus de la variole du singe (Mpox). Cette campagne se concentrera d’abord sur les zones les plus touchées de la province du Nord-Kivu, à savoir Goma, Karisimbi et Nyiragongo, du 7 au 10 octobre »

Pendant ce temps au Sud-Kivu, une rumeur circule selon laquelle Monsieur Bill Gates à travers sa Fondation Bill & Melinda Gates essayerait de financer la donation d’un mauvais vaccin à la population de l’Est pour des fins non encore connues. Cette information qui se repend déjà à petit feu se présente comme une menace pour l’acceptation du vaccin de Mpox par plusieurs citoyens de la ville de Bukavu et des territoires du Sud-Kivu.

 

D’autre part, la situation sécuritaire à l’Est de la RDC a fait objet des plusieurs commentaires notamment à propos des discours de la Représentante spéciale du Secrétaire général et Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) Mme Bintou Keita le 30 septembre 2024 au Conseil de Sécurité des Nations Unies a souligné que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC s’est encore dégradée au cours des derniers mois, et que l’intensification des violences des groupes armés est due principalement à leurs coups de force pour s’emparer des zones d’exploitation minière.

Pour Huang Xia, envoyé spécial de l’ONU pour la région des Grands Lacs d'Afrique, dans son exposé du mardi 8 octobre au même Conseil de sécurité, il a affirmé que c’est la population civile qui continuera à payer le prix fort de la guerre au quotidien : pertes humaines, violences sexuelles, problèmes de santé et malnutrition dans les camps de déplacés »

Ces deux interventions de ces grandes autorités de l’ONU ont été encouragées et félicitées par les organisations de défense des droits humains œuvrant à l’Est de la RDC, à l’exemple du Consortium des mouvements citoyens et groupe de pressions réunis au sein du Bloc Uni pour le Développement du Congo (BUDC).

Source : Radio Okapi et UNPress

(https://www.radiookapi.net

https://press.un.org/fr/2024/cs15839.doc.htm)

Destin BYANDIKE pour Germes d’Espérance.


dimanche 6 octobre 2024

Formation d’un nouveau réseau Talitha Kum au Burundi.

 

En septembre 2024, Talitha Kum a organisé une formation à Gitega, au Burundi, avec la participation de personnes consacrées et de jeunes ambassadeurs. La formation visait à sensibiliser aux dangers de la traite des personnes et à renforcer les capacités d'action et de lutte contre ce phénomène au Burundi. La formation a été marquée par des témoignages poignants, notamment ceux de deux victimes.

Une jeune femme a raconté son expérience de la traite dans un pays du Golfe avant de retourner au Burundi, tandis qu'un jeune homme a décrit comment ses espoirs d'émigration vers l'Europe ont été brisés au Kenya, laissant sa famille dans la pauvreté.

Ces récits ont profondément touché les participants ; certains ont pleuré face à la réalité d'un problème dont ils n'avaient pas conscience. Beaucoup ont exprimé combien cet échange avait éveillé leur conscience et leur désir de s'impliquer dans cette lutte.

Les jeunes ambassadeurs de Talitha Kum Burundi ont élaboré un plan d'action et se sont engagés à agir en tant que porte-parole pour sensibiliser leur communauté aux dangers de la traite. Ils ont également formé un bureau de coordination pour gérer les activités et suivre la mise en œuvre du plan d'action au cours de l'année.

La formation visait également à encourager la Conférence des supérieures majeures et les congrégations religieuses, en renforçant la compréhension des différentes formes de traite et l'importance d'une réponse collective.

La session s'est terminée par la visite de l'évêque de Ruyigi, Mgr Blaise Nweyimana, qui a encouragé les personnes consacrées à s'impliquer davantage dans l'accompagnement des victimes.

Par Sr. Yvonne Clémence Bambara, r.g.s. - Représentante régionale de l'Afrique

jeudi 3 octobre 2024

Nouvelle Lettre de la Savane N°59, octobre 2024


Bien chers amies et amis,

Je vous salue de la part de nos équipes et de tous les jeunes de Bukavu et Kamituga.

L’été parmi vous

Je voudrais avant tout remercier tous ceux et celles que j’ai eu le bonheur de rencontrer en Belgique, en France et en Suisse cet été. La première étape de mes vacances est toujours le contrôle de santé et actuellement mon état est stable. J’ai reçu le feu vert pour revenir à Bukavu d’où je vous écris aujourd’hui. L’amitié qui me vient de vous est certainement un des supports les plus importants pour moi dans mes engagements dans les conditions précaires que vous connaissez. L’intérêt pour nos projets, le financement que vous soutenez dans la mesure de vos moyens, la chaleur amicale de ces longues soirées d’été où l’on refait le monde ensemble, tout cela est sans prix. Cette année-ci était particulière pour plusieurs raisons.

Chapelle de Montpreveyres, Suisse romande

D’abord, j’ai pu rencontrer quatre familles suisses qui me soutiennent de leur amitié et de leurs moyens et qui m’aident également de leurs conseils en prévision de l’association que nous sommes en train de créer en France.

Ensuite, précisément à propos de cette association, j’ai participé à des réunions de travail et même, d’une certaine façon, de formation, entre autres dans le domaine de la comptabilité. J’ose avouer simplement que j’expérimente souvent les limites de mes compétences. C’est depuis que je suis revenu en RDC en 2009 que j’ai été sollicité à m’occuper de situations humanitaires dramatiques pour lesquelles j’ai dû tant bien que mal essayer d’acquérir une certaine expertise. Que ce soit l’accueil et la réintégration de survivantes de traumatismes (avec la formation des acteurs et actrices de terrain), la supervision des projets d’accueil et de formation comme les centres de Nyota et de Kamituga, avec ce que cela demande comme gestion du personnel. Il y aussi la gestion des finances, dont 19 salaires mensuels, qui entrent dans les 40 000 € de fonctionnement et d’équipement à trouver chaque année auprès de donateurs). Heureusement que l’association va prendre le relai pour la comptabilité et la communication en lien avec nous. Cela me soulagera car jusqu’à présent, depuis le début de Germes d’espérance, durant mes vacances, je m’attelle à un travail de communication et de promotion de nos projets auprès des gens que je rencontre. Me transformer en quémandeur n’est pas toujours facile à assumer. Mais je sais en faveur de qui je me tourne ainsi vers mes amis et relations. Tous ces jeunes, blessés, habitent mon cœur.

Montgolfières de Rocamadour cet été.

La « variole du singe » (Mpox)

Je vous en ai déjà parlé, dans ma circulaire précédente, de mon séjour à Kamituga où j’ai inauguré l’atelier de menuiserie avec les nouvelles machines électriques, visité les mines d’or où les enfants sont exploités et rencontré les soignants du centre de quarantaine de l’hôpital général. Or, depuis lors, le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que la Mpox constituait une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) à deux reprises, la première fois en mai 2022 et la seconde en août 2024. Ce que je ne savais pas, c’est que la ville minière de Kamituga, qui théoriquement compte 300 000 habitants mais pratiquement en héberge 600 000, est le point de départ de la nouvelle souche de cette épidémie. La situation sociale et médicale est indescriptible. J’ai trouvé un hôpital général dans un état de délabrement inacceptable pour notre époque. J’y ai vu les tentes de quarantaine. Ce qui a permis la diffusion rapide de ce virus, c’est que cette ville aurifère est largement habitée par des orpailleurs, des commerçants d’or et des prostituées, qui se retrouvent mélangés dans les boîtes de nuit et les bars qui accompagnent toujours les centres miniers. Inutile de dire qu’y prolifèrent les virus dans une promiscuité indescriptible.

Ceci ne peut que nous encourager à poursuivre notre action de formation et de réintégration des enfants dans une vie professionnelle grâce à notre école de menuiserie. Elle deviendra de plus en plus performante et autofinancée grâce son nouvel équipement que vous avez financé. Le total de l’installation de l’atelier, avec les quatre machines électriques et la formation des formateurs, s’élève à 30 000 €.

Un autre souci : l’augmentation alarmante des violences sexuelles dans l’est de la RDC.

On a constaté une augmentation de 69 % de violences sexuelles durant les 5 premiers mois de cette année, particulièrement dans le Nord Kivu, la province voisine. 17 363 personnes ont été traitées, majoritairement des femmes et des filles (statistiques de Médecins sans Frontières et du Ministère Congolais de la santé). La ville de Goma est entièrement encerclée par des groupes armés, dont certains ont envahi la région venant de l’étranger, qui exploitent les mines les plus lucratives en vue de l’exportation clandestine. Tout cela au nom d’une autodéfense ethnique qui peut se justifier en partie. Depuis plus d’un an, ces combats ont provoqué plus d’un million de réfugiés, et ces camps que les O.N.G. peinent à gérer, connaissent une insécurité endémique grave, particulièrement en ce qui concerne les femmes et les filles. Puisque l’alimentation n’est pas toujours assurée, elles doivent sortir des camps pour cultiver dans les environs, chercher de l’eau, etc. Elles sont des proies rêvées pour les groupes armés qui se terrent autour de la ville. Je précise que les chiffres qui sont donnés ci-dessus sont nettement en deçà de la réalité, car beaucoup de personnes ne viennent pas se faire soigner ou ne se déclarent pas comme victimes de violences basées sur le genre, par peur d’être stigmatisées par leur groupe, si pas carrément rejetées par leur conjoint. Nous avons reçu au centre Nyota quelques filles provenant du front, dont on essaye de retrouver les parents par l’intermédiaire de la Croix-Rouge et qui se trouvent dans un profond désarroi. Ici encore, l’existence de notre centre, comme lieu d’asile pour les survivantes traumatisées par les violences diverses, est vitale et doit être pérennisée à tout prix.

Talitha Kum

Je vous ai parlé dans ma circulaire précédente de ce réseau mondial de lutte contre la traite des êtres humains créés par l’Union Internationale des Supérieurs Majeures des congrégations féminines en 2009. À la mi-octobre, dans un centre spirituel près de Goma, au nord du lac Kivu se tiendra une session fondatrice du réseau pour la RDC. Une trentaine de consacrés appartenant à une vingtaine de congrégations différentes se réuniront durant 3 jours avec la Sœur Yvonne Bambara responsable continentale. Ce sera l’occasion de mettre en place une coordination nationale.

Pour les Missionnaires d’Afrique la lutte contre la traite des Africains a été au cœur de l’engagement de notre fondateur le cardinal Lavigerie. Le même défi se présente aujourd’hui à travers le monde dans cette traite mondiale qui débouche sur des esclavages clandestins dans de nombreux pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique sans oublier le réseau de commercialisation des dons d’organes. C’est la raison pour laquelle je m’y suis engagé à fond, à l’écoute de ce qu’écrivait notre fondateur lors d’un passage à Rome pour lancer la campagne anti-esclavagiste à la demande du Pape Léon XIII.

«Conférence dans l’Eglise de Jésus à Rome le 28/12/1888,

« Je suis homme, rien de ce qui est humain ne m’est étranger (Térence). Je suis homme, l’injustice envers d’autres révolte mon cœur. Je suis homme, l’oppression indigne ma nature. Je suis homme, les cruautés contre un si grand nombre de mes semblables ne m’inspirent que l’horreur. Je suis

homme et ce que je voudrais que l’on fit pour me rendre la liberté, l’honneur, les liens sacrés de la famille, je veux le faire pour rendre aux fils de ces peuples [ d’Afrique] l’honneur, la liberté et la dignité...

Ce que je dis des hommes isolés, de chacun de vous, en particulier, mes très chers frères, je le dis des peuples, et je ne fais, je le sais, qu'interpréter leurs vœux, en criant, chaque jour, aux quatre vents du ciel : Assez de sang ! Assez de captures impies ! Assez de larmes ! Assez d'enfants enlevés à leurs mères ! Assez d'hommes arrachés à leurs villages, à la paix du foyer domestique, pour être jetés à la discrétion d'un maître cruel, aux infamies de la débauche ! Assez, non seulement au nom de la religion, mais au nom de la justice, de la solidarité, de la nature humaine et de Celui qui a tracé sa loi dans nos cœurs ! »

Voici ce qui m’habite également aujourd’hui. En 2025 nous célébrons le bicentenaire de sa naissance. Ce sera aussi l’année de mon jubilé d’or. Bel automne à vous et encore merci d’être là. Bernard Ugeux

Merveille vous remercie de votre soutien. Finaliste du Centre Nyota il y a un an, elle est maintenant couturière professionnelle et travaille dans un atelier à Bukavu.


Kinshasa-Kigali, un accord entre Etats mais loin d’être endossé par les groupes rebelles.

  Pour une paix durable à l’Est du pays, faudra-t-il un arrangement entre Etats ? Ou alors une harmonisation avec les groupes rebelles ? S’i...