mardi 25 juin 2024

MOIS DEDIE A L’ENVIRONNEMENT, UN APPEL A TOUS LES KIVUCIENS A LA PRESERVATION DE LA PLANETE TERRE.


Commémorée le 5 juin de chaque année, plusieurs organisations œuvrant dans la préservation de l’environnement à l’Est de la RD. Congo se sont engagées pour cette année 2024 à organiser certaines activités dans le but de relever le défi.

Le cas le plus ressent est de l’organisation «  club Zaida Catalan » qui a mis la puce à l’oreille pour l’urgence de la préservation de la planète et la lutte contre les problèmes environnementaux qui affectent tout le monde. Dans son message, ce club explique que la pollution plastique ainsi que la dégradation des terres et des écosystèmes, contribuant à la détérioration des conditions de vie et des moyens de subsistance des milliers d’habitants à travers le monde, affectent disproportionnellement les communautés vulnérables en Afrique. 
À cet effet, ce Club montre qu’il est crucial de travailler pour la restauration des écosystèmes, de lutter contre la désertification et la sécheresse. Cela, en unissant les efforts, afin de combattre la pollution plastique ainsi que d’entreprendre des actions concrètes.

D’autre part, il se constate que le manque de financement des initiatives des jeunes constitue un obstacle majeur à la lutte contre le changement climatique en République Démocratique du Congo (RDC)», déplore Elonga Buyimbi, activiste de l’environnement et de la paix en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu et chef des programmes de Shujaa Initiative/asbl. Dans l’interview accordée à juardc.info, Elonga Buyimbi a appelé le Gouvernement congolais et les organisations internationales à soutenir les actions des jeunes et à œuvrer pour l’éradication de l’insécurité dans le pays.

Cette militante, a également souligné que l’insécurité qui persiste dans l’Est du pays constitue un défi majeur pour la protection de l’environnement « les conflits armés exposent l’environnement à toutes sortes de menaces, entraînant des conséquences néfastes telles que les perturbations climatiques ».

Face à ces défis, Elonga Buyimbi a plaidé pour une intervention urgente de la communauté nationale et internationale afin de soutenir la RDC, pays solution pour la sauvegarde de l’écosystème.

Ainsi donc, l’Organisation Non Gouvernementale Initiatives Communautaires pour l’Appui à la Femme en Afrique « ICAF », en marge de la commémoration de la journée internationale de l’environnement, a pris l’initiative de former 45 membres de l’asbl ORVUS; dont 24 femmes et 21 hommes en éco-responsabilité, avec comme secteur «fabrication des braises écologiques et transformation des déchets plastiques en pavés de construction.»
Cette activité s’était inscrit dans le cadre du projet « Sisi na Mazingira » (entendu « nous et l’environnement »).

Pour la Radio Okapi (www.radiookapi.net ) plus de 179 000 personnes sont, depuis quelques mois, sans-abris à la suite des inondations dans la province du Tanganyika. Conséquence de la dégradation de l’environnement.

Leurs habitations ont été envahies par les eaux du lac Tanganyika, occasionnant de graves inondations dans les villes et territoires de Kalemie, Moba, Muliro, Manono et tant d’autres.

D’après l’Association SOS Tanganyika qui crie au secours, toutes les infrastructures économiques et sociales de base de la province sont sous eaux.

C’est le cas des ports de Kalemie et de Moba, du chemin de fer de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) qui relie Kalemie à Nyunzu, Kabalo et Kongolo.

Le coordonnateur de SOS Tanganyika, Albert Kisimba a redouté que cette situation plonge cette province dans la crise économique sans précédente.

Destin BYANDIKE, pour G.E.

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