Commémorée
le 5 juin de chaque année, plusieurs organisations œuvrant dans la préservation
de l’environnement à l’Est de la RD. Congo se sont engagées pour cette année
2024 à organiser certaines activités dans le but de relever le défi.
Le cas le
plus ressent est de l’organisation « club Zaida Catalan »
qui a mis la puce à l’oreille pour l’urgence de la préservation de la planète
et la lutte contre les problèmes environnementaux qui affectent tout le monde.
Dans son message, ce club explique que la pollution plastique ainsi que la
dégradation des terres et des écosystèmes, contribuant à la détérioration des
conditions de vie et des moyens de subsistance des milliers d’habitants à
travers le monde, affectent disproportionnellement les communautés vulnérables
en Afrique.
À cet effet, ce Club montre qu’il est crucial de travailler pour la
restauration des écosystèmes, de lutter contre la désertification et la sécheresse.
Cela, en unissant les efforts, afin de combattre la pollution plastique ainsi que
d’entreprendre des actions concrètes.
D’autre
part, il se constate que le manque de financement des initiatives des jeunes
constitue un obstacle majeur à la lutte contre le changement climatique en
République Démocratique du Congo (RDC)», déplore Elonga Buyimbi, activiste de
l’environnement et de la paix en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu et chef
des programmes de Shujaa Initiative/asbl. Dans l’interview accordée à
juardc.info, Elonga Buyimbi a appelé le Gouvernement congolais et les
organisations internationales à soutenir les actions des jeunes et à œuvrer
pour l’éradication de l’insécurité dans le pays.
Cette
militante, a également souligné que l’insécurité qui persiste dans l’Est du
pays constitue un défi majeur pour la protection de l’environnement « les conflits armés exposent l’environnement
à toutes sortes de menaces, entraînant des conséquences néfastes telles que les
perturbations climatiques ».
Face à ces
défis, Elonga Buyimbi a plaidé pour une intervention urgente de la communauté
nationale et internationale afin de soutenir la RDC, pays solution pour la
sauvegarde de l’écosystème.
Ainsi
donc, l’Organisation Non Gouvernementale Initiatives Communautaires pour
l’Appui à la Femme en Afrique « ICAF », en marge de la commémoration
de la journée internationale de l’environnement, a pris l’initiative de former
45 membres de l’asbl ORVUS; dont 24 femmes et 21 hommes en éco-responsabilité,
avec comme secteur «fabrication des braises écologiques et transformation
des déchets plastiques en pavés de construction.»
Cette activité s’était inscrit dans le cadre du projet « Sisi na
Mazingira » (entendu « nous et l’environnement »).
Pour la
Radio Okapi (www.radiookapi.net ) plus
de 179 000 personnes sont, depuis quelques mois, sans-abris à la suite des
inondations dans la province du Tanganyika. Conséquence de la dégradation de
l’environnement.
Leurs
habitations ont été envahies par les eaux du lac Tanganyika, occasionnant de
graves inondations dans les villes et territoires de Kalemie, Moba, Muliro,
Manono et tant d’autres.
D’après
l’Association SOS Tanganyika qui crie au secours, toutes les infrastructures
économiques et sociales de base de la province sont sous eaux.
C’est le
cas des ports de Kalemie et de Moba, du chemin de fer de la Société nationale
des chemins de fer du Congo (SNCC) qui relie Kalemie à Nyunzu, Kabalo et
Kongolo.
Le
coordonnateur de SOS Tanganyika, Albert Kisimba a redouté que cette situation
plonge cette province dans la crise économique sans précédente.
Destin BYANDIKE, pour G.E.