jeudi 4 avril 2024

CONFERENCE – DEBAT A L’OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME. Thème : Accroitre les ressources nécessaires en faveur des femmes et filles dans la paix pour un Congo paritaire

 MUGULA MUGOLI Liliane,  Photo du 9 mars 2024

Dans un monde confronté a des multitudes crises qui exercent une pression énorme sur les communautés, la réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes n’a jamais été aussi cruciale (facile). Garantir les droits des femmes et des filles dans tous les aspects de la vie est le seul moyen de bâtir des économies justes, prospères et de préserver une planète saine pour les générations de demain. C’est dans ce contexte actuel en R.D Congo que nous célébrons cette journée de la femme sur le thème national : « Accroitre les ressources nécessaires en faveur des femmes et filles dans la paix pour un Congo paritaire ».  Comme nous le savions tous, malgré les élections de Décembre 2023, la R.D Congo traverse une crise majeure et la situation est déplorable surtout à l’Est avec des guerres a répétition, les viols, tueries, déplacement des populations ………, la paix tarde à venir et les autorités tant militaires et politiques ne se soucient de la misère du peuple. D’autres parts la communauté internationale a fait un appel pressant au dirigeant et le poussant de ce monde : D’investir en faveur des femmes et d’y accélérer le rythme. Cet appel prouve à suffisance l’importance porte sur le travail de la femme si on y fait l’attention et y apporter les moyens nécessaires.

L’heure du changement a sonné. Pour cette année 2024, la journée internationale de la femme nous révèle la réduction des disparités entre femmes et hommes dans les domaines de la science, de la technologie et de l’innovation. Le changement pour que les femmes et filles deviennent actrice et réduire la faim, il nous faut s’appuyer sur cinq axes clés de développement du millénaire qui sont :

1. Mettre fin à la pauvreté : Beaucoup des gens pensent que la pauvreté une insuffisance des moyens matérielle ou argent mais le plus important est de comprendre que la pauvreté n’est pas seulement un manque des sources des revenus mais aussi un résultat d’un mauvais état de santé des populations, un manque des capacités humaines d’auto-détermination et de confiance en soi. D’autres aspects tels que : ne pas avoir droit à la parole, avoir faim, présence des maladies, et manque d’éducation traduit la pauvreté et il faut y faire attention.

2. Investir en faveur de la femme : L’investissement en faveur de la femme revêt un caractère spécifique dans le changement et le développement d’un pays. Cette investissement doit être focaliser sur 5 aspects de la vie à savoir :

+) L’éducation : elle doit être améliorée car elle permet à l’être humain d’améliorée sa situation sociale, culturelle et économique.

+) Le savoir : c’est la condition préalable de l’autodétermination et de l’épanouissement. Savoir lire et écrire permet d’affirmer ses droits individuels et de participer à la vie de la société.

+) La main d’œuvre qualifiée : elle améliore la production et la qualité du travail.

+) L’éducation à la santé : améliore les conditions d’hygiènes, de nutrition, donc la qualité et l’espérance de vie.

+) Le respect de l’environnement : nous encourage à utiliser plus durablement les ressources naturelles et à mieux protéger notre environnement.

3. Mettre en œuvre un financement tenant compte du genre : Le financement mis en œuvre doit être proportionnelle aux organisations masculines que féminines. Le rôle de l’autonomisation des collectifs des femmes est particulièrement important dans le contexte du moment. Les efforts et les moyens doivent être disponible pour répondre aux besoins pressant que traverse les femmes et filles dans la R.D Congo.

4. Passer à une économie verte et une société de soins : La diversification des cultures commerciales, et l’exploitation des étendues laissées en jachère pour atteindre l’autosuffisance alimentaire doit préoccuper les femmes et les filles. La gestion des espaces et le reboisement doivent être une de préoccupation dans la mise en œuvre des actions des femmes et filles afin de lutter sur le réchauffement climatique.

5. Soutenir les agents de changement féministes : La disséminement de l’information, la conscientisation, le renforcement des capacités et la mise en pratique des compétences contribuent à l’améliorer les opportunités économiques des femmes et les valorisent. Elle nécessite une attention particulière et un soutient de proximité. Elles peuvent devenir un moteur de développement si le soutien leur apporte les encourage dans la vie pratique de réalités concrètes.

 Notre message pour ce mois de la femme est de faire entendre au monde le cri des femmes violées, torturées, brulées, blessées et tuées par les méchants et puissants sur cette terre. Nous en avons marre et la souffrance perdure, nous voulons la paix et rien que la paix. Les droits des femmes doivent être protégés par tous.

Enfin,

·         Nous rappelons aux femmes et filles de l’Est de la R.D Congo de demander au président de la République de doter les moyens suffisant aux FARDC afin que la paix soit rétablie sur toute l’étendue du pays,

·         En plus, les organisations féminines doivent sensibiliser les femmes de jouer leurs rôles en tant qu’actrices de changement et de paix dans leurs familles et la nation,

·         Enfin, demander la communauté Internationale et ses partenaires d’investir en faveur de la femme pour participer au développement de la R.D Congo,

·         Le Congo nous appartient tous, nous devons éviter de collaborer avec ceux qui veulent la détruire mais travailler pour la paix et son développement.

MUGULA MUGOLI Liliane, pour le Centre Nyota.

Très prochainement la vidéo de la fête sera disponible

Kinshasa-Kigali, un accord entre Etats mais loin d’être endossé par les groupes rebelles.

  Pour une paix durable à l’Est du pays, faudra-t-il un arrangement entre Etats ? Ou alors une harmonisation avec les groupes rebelles ? S’i...