L’Afrique en générale, fait
face à une évasion fiscale, minière etc. au détriment de la population
autochtone. Cela est constaté dans
plusieurs pays africains alors que la majorité de ses derniers n’ont aucune
ressource à part les impôts et taxes payés par des citoyens.
Cette pratique s’est vue à
plusieurs frontières, ports, aéroports et se fait la plupart par des nationaux.
L’on constate des personnes politiques en Afrique qui ont dans leurs comptes plusieurs
millions des dollars alors que les pays fonctionnent avec des budgets
insignifiants.
C’est ainsi que vous trouverez des
personnes en Afrique qui sont 10 fois plus riches que leurs pays alors qu’ils
travaillent au compte du gouvernement.
Dans les pays qui possèdent des
ressources naturelles, cette pratique prend de l’ampleur à la merci de la
population et la plupart attendent des aides venant de l’occident à travers des
ONG pour réaliser des petits projets qui seraient bénéfique à la population
victime alors que la bonne canalisation des ressources que possèdent ces pays
favoriserait une croissance de l’économie et l’amélioration des conditions de
vie des citoyens.
Lors des élections en Afrique, tous
les candidats à tous les niveaux promettent et font des discours allant dans le
sens d’un changement positif, mais hélas, une fois au pouvoir, ils se noient
aussi dans le même système qu’ils semblaient combattre dans leurs speeches au
départ.
L’on constate des acteurs
politiques qui se payent des villas en Europe et ailleurs alors que l’économie
de leurs pays reste par terre. La majorité des pays Africains vivent grâce aux
crédits qu’ils demandent par ici par là sous prétexte d’améliorer les
conditions des vies et favoriser l’économie mais cela reste loin de la réalité.
Cette pratique laisse à croire qu’il y a une main noire occidentale qui
ne permet pas aux dirigeants Africains de prendre conscience et décider de la
suite de l’émergence de leurs propres pays. C’est une excuse.
Aujourd’hui l’on attend un slogan
« Le Président Touriste »,
tout cela parce que les dirigeants passent une grande partie de leur mandat à
l’extérieur. Cette situation fait que le peuple ne leur fait plus confiance alors
qu’ils devraient rester dans leurs pays et suivre de près la traçabilité des
ressources et mener une lutte pour mettre fin à la corruption afin de
contribuer au développement au lieu de circuler dans le monde à la recherche d’aides
et de dons. Pourtant l’on regorge des
ressources qui peuvent stimuler le développement continental. (À l’exemple du défunt président MAGUFULI de
la Tanzanie qui a servi de modèle pour les dirigeants africains)
Dans certains pays, la corruption
commence au plus bas niveau, pour voir une autorité, on commence par donner
l’argent à la sentinelle afin d’avoir accès dans l’enclos, en suite le
secrétaire pour finir par l’autorité en question pour accéder à un service
public, ce qui étonne, la grande partie de l’argent qu’on donne est sans reçu
ni pièce justificative. En RDC on ose appeler cela la motivation.
La seule question que l’on peut se
poser est de savoir si l’argent qu’on donne pour des services publics entre
dans la caisse de l’Etat ou bien on paye pour enrichir des personnes qui
pillent les richesses de nos pays pour des intérêts égoïstes.
Au niveau des frontières en
Afrique, de l’argent entre mais l’Etat ne bénéficie que d’un quart, le reste, va
dans les poches des douaniers et autres fonctionnaires. Aux ports, aéroports et
routes, la fraude et corruptions sont orchestrées par les agents de l’Etat qui
y sont affectés.
C’est comme ça que vous trouverez
dans certaines villes, la police de circulation qui se transforme en mendiant
en demandant de l’argent aux chauffeurs au lieu de contrôler les documents
nécessaires pour la circulation.
Cela laisse à croire que seul
l’argent ne peut pas développer un pays du fait que si l’on évalue l’argent qui
est déjà entré en Afrique et son impact, on peut se rendre compte que l’Afrique
n’a pas tant besoin de l’argent que la liberté, la traçabilité, la prise de
conscient par des citoyens et les autres.
Chers dirigeants, chers citoyens,
chers partenaires internationaux, conjuguons les efforts pour une croissance
intégrale de l’économie de l’Afrique.
Prochain Article : La gaz méthane dans le Lac Kivu au Congo, un
danger pour plus de quatre millions des personnes
Par Destin Byandike