Ce
lundi 04 septembre 2021, plusieurs élèves de l’école primaire et secondaire
sont visibles sur les artères de la ville de Bukavu où nous nous retrouvons
actuellement.
Dans
les écoles, une autre réalité se présente, celle de l’absence dans les écoles
publiques et conventionnées de plusieurs enseignants à la suite du non payement
de leur salaire par le gouvernement congolais, alors que le gouvernement avait
promis la gratuité de l’enseignement de base sur toute l’étendue de la République.
Une initiative longtemps attendue par les parents d’élèves.
Néanmoins,
dans le privé, ce n’est pas le cas, ici les cours ont repris normalement ce
lundi matin. A la Franchise par exemple, une école située dans la colline de
Karhale à Bukavu, où nous avons été ce matin, les responsables semblent être déterminés
pour la réussite du déroulement de cette année scolaire, étant donné que la
situation de la Covid19 paraît plus stable dans ce coin par rapport à l’année
passée.
Au
centre Nyota, qui s’occupe de la formation professionnelle et du rattrapage
scolaire des jeunes filles victimes de violences parfois liées au sexe, la
rentrée a eu lieu normalement. De passage à cette école, l’on note la présence
des encadreurs dans toutes les classes et les jeunes filles qui apprennent
différents métiers et celles qui sont dans le programme de l’alphabétisation et
le rattrapage scolaire.
Selon
la directrice de ce centre, elle estime que pour cette année, le centre parviendrait
à accompagner plus de 250 filles en différentes formations qu’organise ce
dernier.
Elle
termine en remerciant le Père Bernard Ugeux et son réseau Germes d’Esperance
qui soutiennent la formation de ces filles dans ce centre.
Destin
BYANDIKE KAD.