Quelques nouvelles des formations que je
donne ici
en Afrique (janvier- début mars
2017)
2-6 janvier 2017 :
à Bukavu, au centre Amani, un chemin de relecture avec les jeunes prêtres Salésiens de l’Est du Congo sur leur mission
actuelle au service de l’éducation, des enfants de la rue et de la paroisse.
10 janvier
2017 : à l’occasion de la rencontre annuelle des Missionnaires Xavériens à Bukavu, journée de travail sur l’engament
missionnaire dans le monde d’aujourd’hui, la fidélité à la vocation et les
défis de la vie communautaire.
10-19 janvier
2017 : à Bukavu, retraite de 8
jours pour les Missionnaires d’Afrique
sur les grands thèmes de notre dernier Chapitre général de mai-juin 2016 à Rome
où j’étais l’animateur spirituel. Les trois grands axes : vie spirituelle,
vie de communauté et engagements apostoliques dans la perspective des « périphéries ».
29 janvier au
11 février 2017 : à Ouagadougou,
Burkina Faso, formation des Missionnaires
d’Afrique Délégués à la protection de l’enfance et des personnes vulnérables
(voir ci-dessous).
24-27 février :
formation à l’internoviciat de
Bukavu (une trentaine de novices d’une dizaine
de congrégations féminines) sur la communication fraternelle. Elle a aussi
porté sur les relations interculturelles, la communication non-violente, la réconciliation,
etc.
Février mars 2017 :
participations au Cycle de l’aumônerie
des étudiants de Bukavu sur le document DOCAT qui est une présentation de
la doctrine sociale de l’Eglise aux jeunes. Interventions sur le travail et la
question et ouvrière, et sur l’engagement personnel et communautaire du
chrétien.
14 mars 2017 :
maison de formation de 1er
Cycle des Pères Xavériens : la gestion des conflits.
17 mars 2017 :
participation à un panel organisé par le Musée
du Kivu sur « La guérison entre nos traditions et les sciences ».
J’introduis les échanges par une approche anthropologique de la santé, inspirée
du cours que je donne à la Faculté de Médecine de l’Université Catholique de
Bukavu.
NOTA BENE :
A propos de la session de Ouagadougou, voici
ce que j’écrivais sur mon blog :
« Pour
les délégués, cette session a été une occasion privilégiée de prendre
conscience des enjeux, ainsi que de l’importance et de la complexité de leur
rôle. L’interactivité de cette formation a permis beaucoup d’échanges ainsi que
l’investissement personnel de chacun.
Les thèmes
traités (sous forme de power-points, de vidéos, d’articles en ligne, de travaux
personnels, de quizz, etc.) sont les suivants : la définition des termes et des notions, la diversité des contextes
culturels, les risques et la prévention des abus, les indices indicateurs d’abus,
apprendre des erreurs du passé pour l’Eglise, l’inceste, les abuseurs, les
thérapies, les médias et la pornographie, les techniques d’enquête et
d’intervention.
Sans être
exhaustif, ce certificat fournit les premiers outils nécessaires pour un délégué
à la protection, qui devra aussi tenir compte des législations locales au
civil.
Personnellement,
je plaide pour l’élargissement de la notion de « personne
vulnérable » à toutes les femmes et jeunes filles en situation de
fragilité (parfois face au pouvoir du clerc) même si elles ne sont plus
mineures ».